vendredi 10 août 2007

Mi swing es tropical






Depuis qu'Ariel s'était entretenue avec Ursula la sorcière des mers, une chose était sûre: c'en était fini de son idylle mouvementé avec le Prince Eric. Non, Ursula n'avait pas cherché à lui fournir des jambes pour tenter de lui faire croire qu'elle pourrait vivre pleinement sa passion avec Eric. Pas même dans le but mesquin et sournois de s'emparer des pouvoirs de son père Triton, le roi des Mers. Non, non, non et non! Ursula était tout simplement raciste et le fait que la jeune femme soit une sirène ne lui inspirait que haine et mépris. Quand bien même, Ursula se trouvait être elle même un des prototypes des êtres de la mer des plus singuliers: Une femme pieuvre. Pour son esprit dérangé, les sirènes se devaient de vivre l'amour avec des hommes sirènes comme elles-même. Point trait. Alors?
Alors, la jeune femme était fiére d'être une sirène, une variété des nombreux êtres de la mer. Princesse et fille du roi Triton qui plus est! Que la sorcière des mers ait un probléme avec ça lui semblait relever de la psychiatrie. Si elle n'assumait pas sa propre appartenance à cette catégorie des créatures peuplant la planète; grand mal lui fasse! Parce que plus que de la simple folie, le véritable problème d'Ursula résidait dans sa méchanceté légendaire qui la rongeait depuis la nuit des temps. Et à cela, personne ne viendrait dire le contraire.
La sirène pouvait bien faire sa vie en dehors du Prince Eric... Il devait bien y avoir un Prince Philippe en mal de Belle au bois dormant. Bien sûr, il était trop tôt pour y songer sérieusement, mais selon Ananas- sa petite soeur- dans sept mois tout au plus, elle serait remise de ses émotions...
Alors, par où commencer? Vivre sans Eric revenait tout simplement à nager sur sa queue après avoir nagé sur sa tête pendant quasiment une décennie. Mais, elle devait bien s'avouer à elle-même que nager sur la tête l'épuisait depuis longtemps. Elle aurait donc dû être en toute logique soulagée de nager à nouveau comme tout le monde. Mais, bon! Diable, que tout cela semblait compliqué et pénible! Elle commencerait tout de même à nager sur la queue pas plus tard que maintenant, même si ça lui donnait le mal de mer!



Toutefois, un doute subsistait! Elle ne se supportait pas. Mais alors pas du tout. Au point que sa vie actuelle la rebutait. Après cinq années de lutte pour obtenir un semblant de niveau d'études convenable, Ariel ne savait plus vers quel milieu professionnel se tourner ni quel chemin prendre. Tout le monde regardait vers la droite mais elle, tout son corps et son esprit la poussait vers la gauche! Sortie de son schéma Disney classique, elle menaçait de prendre la tangente vers un vrai Kansas city shuffle à tout moment. Ananas avait parlé sur un coup de tête de faire géo en club pendant un an... Pourquoi pas? Tout pour ne pas retourner chez le roi son père et être confrontée à sa propre misère. Tout pour changer sa vie, pour en sortir. Mais en restant sirène. Parce qu'elle adorait être une sirène. C'était une des rares choses chez elle qu'elle reconnaissait comme relevant de la chance véritable...
Se baila asi, se goza màs.
Si se puede vacilar, es que mi swing es tropical.

lundi 6 août 2007

Comme le phoenix, savoir renaître de tes cendres, tu devras...




Voici, selon moi, le onzième commandement, pas très catholique- je vous l'accorde- qu'il était plus que temps que je mette en application.



En effet, alors que je me languissais dans une espèce de traversée du désert sans fin... PAF! J'ai eu la vraie-bonne-fausse-idée-suggérée d'en sortir grâce au vrai-bon-coup-de-pied-au-derrière appliqué savament par Super copine N°1. Elle était là, face à moi, plus dure et énervée que jamais. Parce qu'elle ne l'avait jamais été en plus de 4 ans qu'on se connait. Elle était toujours restée calme et silencieuse à l'instar d'un véritable maître Feng-shui zen face au désastre cyclique de mon existence. Un véritable roc dans les tempêtes incessantes de ma vie. Et puis là, elle a parlé, hurlé même devrais-je dire tellement ça m'a fait l'effet d'une claque. Elle a dit qu'elle en "pouvait plus de me voir comme ça parce qu'elle me portait là" en montrant son coeur. Et j'ai réalisé que même si on n'était pas connectée l'une à l'autre 24/24, l'essentiel était dit et l'important était là. On avait beau se voir et se parler de manière épistolaire, on ferait n'importe quoi l'une pour l'autre, A N'IMPORTE QUEL MOMENT. Et là, ben justement, c'est l'instant T, le moment M, pour faire quelque chose pour moi et pour Super copine N°1 en même temps. Le moment de sortir la tête de l'eau une bonne fois pour toutes.
Est-ce que je vais y arriver cette fois? Rien n'est moins sûr! Mais il faut bien tenter. Ah! Le nombre de mes bonnes résolutions ne se comptent plus sur les doigts d'un mille-pattes! Et le nombre de mes échecs aussi! Mais je ne dois pas laissser tomber et comme Bill Gates dans son garage, je vais continuer à mettre au point de nouveaux prototypes de ma vie jusqu'à ce que l'un d'entre eux soit un succès.