mercredi 5 décembre 2007

Gâteau merveilleux anti-cafard (comprenez calorique en langage fille)




Bon, ok,il ne s'agit là que d'une simple recette de gâteu au chocolat... Mais attention, ce gâteau là c'est de la dynamite tellement il est bon. Croquer dedans c'est comme goûter à un bout de nuage du Paradis. Alors, remerciez le ciel que, dans ma grande bonté, je vous lâche la recette et à vos fourneaux!!!








Ingrédients:




200g de chocolat pâtissier




250g de beurre + du beurre pour le moule




250g de sucre roux en poudre




2 càs rases de farine fluide + de la farine pour le moule




5 jaunes d'oeufs




7 blancs d'oeufs montés en neige bien ferme




Préparation: 20 mn




Cuisson: 55 mn au four Th.4 ou 120°








Préparation:







  1. Mettre le four à chauffer.



  2. Dans un bol allant au micro-onde, mettre la tablette de chocolat grossièrement coupée et la plaquette de beurre doux entière durant 1 à 2 mn selon la puissance de votre four. Bien mélanger pour obtenir un appareillage homogène.



  3. Incorporer tout en mélangeant les jaunes d'oeufs, le sucre et la farine (en tout dernier) à cette ganache.



  4. Beurrez et fariner le moule.



  5. Incorporer les blancs montés en neige. N'hésitez pas à les écraser et à continuer de mélanger jusqu'à obtention d'une pâte homogène mais aérée (marron claire), sinon vous aurez un dépôt d'oeuf sucré au fond du moule (Beurk!!!).



  6. Enfourner à mi hauteur et éviter d'ouvrir le four pendant la cuisson.



  7. Servir aussitôt avec de la crème anglaise, une boule de glace à la vanille, les deux ou rien selon les goûts.



  8. ATTENTION: Le gâteau est très fondant au coeur selon ce mode de cuisson qui me semble être le meilleur. Pour un gâteau complètement cuit, mettre au four 1h05. A conserver au frigo une fois froid (S'il en reste!!!) et faire chauffer 15 s au micro-ondes ou encore tenter de le consommer froid (Toujours aussi bon!!!)

mercredi 14 novembre 2007

ABRACADABRA!!!









Je me suis réveillée un matin, passablement vexée que ma vie ne soit qu'une succession d'échecs suceptible de faire pâlir d'envie le plus râté des râtés. Puis, j'ai réalisé que ce n'était plus un fait nouveau mais que c'était devenu une habitude. Alors, je me suis vexée un peu plus encore (si c'était encore possible?). Et j'allais me résigner et passer ma journée à pleurer pitoyablement ou à invectiver d'injures silencieuses et grossières tout ce qui aurait pû croiser mon chemin (objets, insectes, êtres humains) selon mes différentes humeurs du moment; quand soudain j'ai eu un micro choc. Je me suis dit "non" à moi-même. Comme ça. D'un seul coup et au même moment, un miracle s'est produit. C'était comme si une bonne fée s'était penchée sur moi et m'avait frappée d'un coup de sa baguette magique. Ou alors comme si j'avais fini par me mettre le bon coup de pied au derrière que je méritais... Je ne saurais dire exactement. N'empêche qu'à cet instant précis où je me suis interdit de faire pitié à qui que ce soit (à commencer par moi) une seconde de plus, ma vie est devenue un véritable rêve. J'ai été sur une sorte de nuage pendant plus d'un mois. C'était presque effrayant!




Au début, je ne comprenais pas bien ce qui se passait. Bon, je n'étais plus en dépression, ça c'était clair. Mais sinon, quel était ce sentiment inconnu mais étrangement familier? Et puis un jour que je conduisais ma voiture pour aller faire mes courses, j'ai mis le doigt dessus: Le bonheur! Et ouais!!! J'étais tout simplement heureuse. MOI!!! Pour preuve, chaque jour était comme un épisode des Bisounours: Tout-le-monde-il-était-beau-Personne-il-était-méchant. Je souriais béatement partout même dans la rue. Je chantais à tue-tête en faisant mon ménage. J'aimais aller à la salle de musculation... Bref, je pétais la joie et la santé sans savoir pourquoi ni comment c'était arrivé. Parce que, Ok, je me suis dit non et tout... Mais en réalité c'était pas la première fois. Bon, je vous ai fait croire que si. Mais je raconte l'histoire de manière à faire un effet. Vous comprenez bien que j'allais pas vous expliquer par le menu comment je m'étais lamentablement rétamée aux derniers "non" en date. Et puis je ne pouvais pas mettre non plus ce changement sur le dos d'un garçon parce qu'à l'époque des faits, j'étais loin d'être plus amoureuse que d'habitude. Une véritable énigme!


Depuis, le plus troublant c'est que la tendance semble se maintenir. Ca fait bientôt trois mois et je dois dire que ce n'est pas tous les jours le top mais on y est proche! Il m'est arrivé des trucs pas cools mais je ne me suis pas offert le luxe de resombrer de nouveau. Non parce que je sais comment faire pour l'éviter. Disons juste qu'à mon grand étonnement j'ai tenu le choc. Un peu comme si l'Univers me soutenait. Ou (hypothèse des plus farfelues!) comme si je détenais la clé d'un bonheur imperrissable. MOI??!!! Je la détiens ET miraculeusement je la garde. Ou alors (et c'est encore l'hypothèse la plus probable) j'ai mûri.


Mais, à choisir, je préfère l'hypothèse numéro 2.















vendredi 10 août 2007

Mi swing es tropical






Depuis qu'Ariel s'était entretenue avec Ursula la sorcière des mers, une chose était sûre: c'en était fini de son idylle mouvementé avec le Prince Eric. Non, Ursula n'avait pas cherché à lui fournir des jambes pour tenter de lui faire croire qu'elle pourrait vivre pleinement sa passion avec Eric. Pas même dans le but mesquin et sournois de s'emparer des pouvoirs de son père Triton, le roi des Mers. Non, non, non et non! Ursula était tout simplement raciste et le fait que la jeune femme soit une sirène ne lui inspirait que haine et mépris. Quand bien même, Ursula se trouvait être elle même un des prototypes des êtres de la mer des plus singuliers: Une femme pieuvre. Pour son esprit dérangé, les sirènes se devaient de vivre l'amour avec des hommes sirènes comme elles-même. Point trait. Alors?
Alors, la jeune femme était fiére d'être une sirène, une variété des nombreux êtres de la mer. Princesse et fille du roi Triton qui plus est! Que la sorcière des mers ait un probléme avec ça lui semblait relever de la psychiatrie. Si elle n'assumait pas sa propre appartenance à cette catégorie des créatures peuplant la planète; grand mal lui fasse! Parce que plus que de la simple folie, le véritable problème d'Ursula résidait dans sa méchanceté légendaire qui la rongeait depuis la nuit des temps. Et à cela, personne ne viendrait dire le contraire.
La sirène pouvait bien faire sa vie en dehors du Prince Eric... Il devait bien y avoir un Prince Philippe en mal de Belle au bois dormant. Bien sûr, il était trop tôt pour y songer sérieusement, mais selon Ananas- sa petite soeur- dans sept mois tout au plus, elle serait remise de ses émotions...
Alors, par où commencer? Vivre sans Eric revenait tout simplement à nager sur sa queue après avoir nagé sur sa tête pendant quasiment une décennie. Mais, elle devait bien s'avouer à elle-même que nager sur la tête l'épuisait depuis longtemps. Elle aurait donc dû être en toute logique soulagée de nager à nouveau comme tout le monde. Mais, bon! Diable, que tout cela semblait compliqué et pénible! Elle commencerait tout de même à nager sur la queue pas plus tard que maintenant, même si ça lui donnait le mal de mer!



Toutefois, un doute subsistait! Elle ne se supportait pas. Mais alors pas du tout. Au point que sa vie actuelle la rebutait. Après cinq années de lutte pour obtenir un semblant de niveau d'études convenable, Ariel ne savait plus vers quel milieu professionnel se tourner ni quel chemin prendre. Tout le monde regardait vers la droite mais elle, tout son corps et son esprit la poussait vers la gauche! Sortie de son schéma Disney classique, elle menaçait de prendre la tangente vers un vrai Kansas city shuffle à tout moment. Ananas avait parlé sur un coup de tête de faire géo en club pendant un an... Pourquoi pas? Tout pour ne pas retourner chez le roi son père et être confrontée à sa propre misère. Tout pour changer sa vie, pour en sortir. Mais en restant sirène. Parce qu'elle adorait être une sirène. C'était une des rares choses chez elle qu'elle reconnaissait comme relevant de la chance véritable...
Se baila asi, se goza màs.
Si se puede vacilar, es que mi swing es tropical.

lundi 6 août 2007

Comme le phoenix, savoir renaître de tes cendres, tu devras...




Voici, selon moi, le onzième commandement, pas très catholique- je vous l'accorde- qu'il était plus que temps que je mette en application.



En effet, alors que je me languissais dans une espèce de traversée du désert sans fin... PAF! J'ai eu la vraie-bonne-fausse-idée-suggérée d'en sortir grâce au vrai-bon-coup-de-pied-au-derrière appliqué savament par Super copine N°1. Elle était là, face à moi, plus dure et énervée que jamais. Parce qu'elle ne l'avait jamais été en plus de 4 ans qu'on se connait. Elle était toujours restée calme et silencieuse à l'instar d'un véritable maître Feng-shui zen face au désastre cyclique de mon existence. Un véritable roc dans les tempêtes incessantes de ma vie. Et puis là, elle a parlé, hurlé même devrais-je dire tellement ça m'a fait l'effet d'une claque. Elle a dit qu'elle en "pouvait plus de me voir comme ça parce qu'elle me portait là" en montrant son coeur. Et j'ai réalisé que même si on n'était pas connectée l'une à l'autre 24/24, l'essentiel était dit et l'important était là. On avait beau se voir et se parler de manière épistolaire, on ferait n'importe quoi l'une pour l'autre, A N'IMPORTE QUEL MOMENT. Et là, ben justement, c'est l'instant T, le moment M, pour faire quelque chose pour moi et pour Super copine N°1 en même temps. Le moment de sortir la tête de l'eau une bonne fois pour toutes.
Est-ce que je vais y arriver cette fois? Rien n'est moins sûr! Mais il faut bien tenter. Ah! Le nombre de mes bonnes résolutions ne se comptent plus sur les doigts d'un mille-pattes! Et le nombre de mes échecs aussi! Mais je ne dois pas laissser tomber et comme Bill Gates dans son garage, je vais continuer à mettre au point de nouveaux prototypes de ma vie jusqu'à ce que l'un d'entre eux soit un succès.

lundi 25 juin 2007

Motivée, motivée...








Il y a des jours comme ça où la morosité vous envahit avec raison. Vous avez l'impression- injustifiée peut être après tout... Mais tout est subjectif- que la totalité des êtres qui vous entourent se sont entendus pour vous en mettre plein les bottes dans le même espace temps- à l'exception de Super Copine N°1, de Super Copine N°2 et de certains enfants âgés de 1, 2 et 4 ans qui peuplent la planète-. Les jours passent et pourtant l'impression demeure, s'installe et se fait de plus en plus cuisante. Ce qui devait arriver devant arriver: vous devenez aigrie et cela s'en ressent dans vos rapports humains. Vous passez de la tristesse pathologique à la hargne interplanétaire: vous ne supportez plus personne! Le fait est qu'hier, vous aviez bien envie de faire un croche-patte meurtrier à cette vieille dame qui déambulait en dessous de la limitation de vitesse autorisée pour les escargots. En plus, elle zigzaguait (You, bitch!!!) de manière à ce que vous soyez dans l'incapacité de la doubler. Du coup, vous subissiez en fulminant cette ballade touristique imposée de la rue de la boulangerie. Vous vous êtes même laissée aller à ne pas dire bonjour au chauffeur du bus en guise de protestation. Il est vrai que vous avez estimé le temps d'attente trop long pour un samedi où il n'y avait pas école (27 min!!!). De plus, vous le soupçonniez d'avoir sciemment choisi d'arrêter son engin à 1 mètre de l'endroit où vous stationniez debout sous la pluie, vous obligeant ainsi à marcher. Devez vous attirer l'attention du lecteur sur le fait que cela va à l'encontre même du principe des transports en commun? Bien entendu, vu comme ça, vous avez l'air d'une vieille bêcheuse sociopathe! Mais c'est uniquement parce que vous avez délibérément choisi de taire les raisons véritables de votre mal être persistant. De toute manière, vous vous en fichez comme de votre premier (et seul) Petit Poney Mattel parce que :



1. C'est votre blog et- vous ne le répéterez jamais assez tellement c'est vrai dans cette unique circonstance de la vie- vous faîtes ce que vous voulez!


2. Il serait inutile et traumatisant d'évoquer la totalité des évènements (étonnement nombreux) qui ont concordés à un point tel que vous en êtes clairement déprimée à ce jour.


3. Quelle que soit les apparences, ce message ne vise pas à faire étal de votre mécontentement, mais bien à le court circuiter. Donc à la fin dudit message, la seule impression vous concernant ne sera que pur bonheur et joie de vivre (Niarc Niarc Niarc, vous êtes décidément trop forte!).


Bref, tout cela ne pouvant absolument plus durer, vous décidez de vous prendre en main avant de finir vieille fille abandonnée de tous ou modérément supportée par les siens.





Après tout, certes, vous n'y êtes pour rien au départ si un nombre incalculable d'évènements, tous plus contrariants les uns que les autres, se sont bousculés inopinément dans votre vie ; on l'a bien compris! Mais il ne tient qu'à vous de vous sortir de cette spirale infernale (si, si c'est possible!!). Comment me direz vous? Par la technique simple mais subtile de l'AUTO-MOTIVATION!!!




Longtemps sous-estimée (par vous), cette technique ancestrale consistant à faire montre d'un positivisme exagérant, voir déformateur de la réalité telle que vous la percevez semble faire ses preuves. Pratique, l'auto-motivation ne nécessite pas de matériel spécifique ni de dépense inconsidérée (encore que cela reste à vérifier pour ce qui concerne les serial shoppers). Elle peut être pratiquée en tout lieu et en toute circonstance et s'avère être efficace même avec une pratique réduite de 5 min. Il y a différentes manière d'aborder l'auto-motivation. l'une d'entre elle- et de loin votre préférée- consiste à ne faire que ce dont vous avez envie. Mais c'est aussi une des pratiques les plus dangereuses de cette discipline car elle nécessite une bonne maîtrise de soi. Lorsque vous n'avez envie que de manger des bonbons en regardant la télé toute la journée, il y a des risques que l'effet inverse du bien-être escompté ne se fasse ressentir. A savoir, acnée faciale persistante et baisse de l'estime de soi face à la réalité d'une journée de farniente au final totalement improductive. Donc, c'est comme tout. Il faut savoir doser. Consacrer une heure ou deux à une activité valorisante ou une passion toute personnelle avant de reprendre le cours de son existence, se présente comme la solution la plus raisonnable. De plus, elle aboutit à une impression délicieuse de soulagement: Type, oui, votre vie vaut encore la peine d'être vécue!




La technique la mieux adaptée vous concernant reste tout de même "l'attitude Pollyanna". Elle peut être pratiquée intensément en cas de grosse situation de crise (comme maintenant) ou de temps en temps, afin d'entretenir l'équilibre positif de votre perception de l'existence. Et là, tous les coups sont permis! Faire des listes de tous les avantages à être vous, de toutes les innombrables qualités de votre chéri, de vos amis, de votre famille; de tous les meilleurs souvenirs de votre vie; de tous vos projets heureux réalisables dans les 48 heures (comme manger une glace Häagen-Dazs toute seule, regarder un reportage animalier ou politique sans que Ti-Coeur ne vous interrompe pour vous expliquer le sujet en cours alors que vous le maîtrisez parfaitement, écouter le dernier album de Corinne BAILEY RAE ou regarder le dernier clip de Ciara en vous délectant de la sensibilité ou de la justesse de leurs prestations, lire un livre, faire un puzzle, préparer une quiche...). Vous pouvez (voir même DEVEZ) également vous répétez à quel point vous êtes belle, intelligente, gentille et serviable; que vous êtes au coeur de la plus belle période de votre vie, peuplée exclusivement d'évènements heureux; que rien ne peut porter atteinte à votre bonne humeur inaliénable et que les gens de votre entourage ne vous apportent que joie et bonheur. Enfin, si les symptômes du mal être persistent et qu'une pointe de rancoeur lancinante vous accable face à l'attitude totalement indigne de la bienséance humaine que plusieurs (pour ne pas dire la totalité hormis les exceptions citées plus haut) de vos connaissances directes ont choisi d'adopter récemment, plutôt que de ruminer des diatribes à leur encontre ou encore des réparties bien senties que vous auriez pu leur balancer à la tête, choisissez de leur accorder votre pardon et de ne cultiver que des pensées positives à leur égard. Attention! Ce dernier exercice particulièrement périlleux demande une assiduité épuisante et vous vous surprenez parfois (même souvent) à leur décocher en pensée un upper cut bien placé... Mais vous vous reprenez immédiatement et persévérez dans votre tâche. Bientôt, vous aurez tout oublié de leur désobligeance intersidérale et ce sera avec le sourire et la tranquillité du DALAÏ LAMA que vous les saluerez avec une chaleur sincère lors de votre prochaine rencontre. Ils ne manqueront pas de ressentir une pointe de culpabilité quant à leur comportement antérieur (bien fait!) et d'être éblouis par votre clémente dignité, vous permettant de vivre dans des sphères élevées, totalement inconnues du commun des mortels, où la sérénité n'a de cesse que votre légendaire sagesse...
Bon d'accord, tout cela est un peu mégalo mais ne dit on pas "Aux grands maux les grands remèdes", non? Et puis zut, après tout, l'essentiel est que vous alliez mieux! Ça ki pas contents, TOUFFE!!!

vendredi 15 juin 2007

Quand l'appétit va, tout va!


"Écoutez ce qui va suivre


le vieux proverbe est changé


on ne mange pas pour vivre


IL FAUT VIVRE POUR MANGER..."



Dixit Obélix dans le génialissime dessin animé adapté de la BD "Astérix et Cléopâtre" (et en chantant s'il vous plaît). Voilà pourquoi mon dîner d'anniversaire, ultra intimiste (moi + l'être cher à mon coeur), se devait d'être digne du guide Michelin ou du guide Gault Millau (ou tout du moins approchant). Malheureusement, la précédente tentative qui avait eu lieu le fameux jour J, n'avait pas véritablement été à la hauteur de mes espérances. En effet, même avec toute la meilleure volonté du monde, je n'ai pas pu avaler mon plat. Ce n'était pas par caprice parce que même Ti coeur (comprenez l'être cher à mon coeur... Logique, non?)- qui a pourtant un niveau de tolérance illimité pour tout ce qui touche à l'alimentation- m'a gentiment prié de ne pas manger le contenu de mon assiette après y avoir lui même goûté (parce que ainsi va la vie! Avec un niveau de tolérance illimité en matière d'alimentation, mon Ti coeur goûte TOUJOURS dans mon assiette et ne caresse même pas l'idée du début de l'ombre du commencement de l'éventualité que moi aussi, je puisse goûter dans la sienne!). Évidemment, Ti coeur a nettoyé son assiette avec courage ou plutôt devrais-je dire héroïsme. Mais tout bien considéré, à la fin du repas il s'est exclamé que "c'était vraiment pas terrible!". Comprenez, en langage décrypté de personnes à tolérance ZÉRO en matière d'alimentation: "C'était franchement dégueu!". Attention, n'allez pas comprendre que je suis difficile, loin de là! Je suis un fin gourmet, c'est tout. Ce qui me permet de réviser mon avis concernant la bravoure de Ti coeur. Alors que je me classe dans la catégorie des critiques gastronomes, Ti coeur est à classer dans la catégorie des aspirateurs. Vous pouvez lui servir n'importe quoi (un plat VRAIMENT trop chaud ou véritablement infect), sa faim et son esprit pragmatique (à savoir, il faut manger pour vivre) l'emporteront sur tous signaux d'écoeurement ou même d'alerte en provenance de ses sens. Vous conviendrez qu'il ne s'agit plus là de bravoure mais véritablement de performance surhumaine... Presque extra- terrestre!








Bref, je ne pouvais pas rester sur cette expérience traumatisante. Ne serait ce que pour ne pas porter atteinte à ma réputation de fin gourmet (qui ne dépasse pas mon estomac et mon palais, certes, mais qui mérite tout de même d'être défendue). Et puis comme souvenir de 27ème anniversaire, c'était pas vraiment top. Bien sûr, Ti coeur m'avait immédiatement conviée au Paradis du fruit des Champs Elysées pour que la soirée finisse en beauté (Eh ouais, y à des jours comme ça où c'est un véritable gentleman mon Ti coeur). Comme d'habitude, ce moment passé dans l'antre fruitée de Joséphine Baker ne fut que pur enchantement gastronomique. Mais bon, comme j'étais déjà suffisamment contrariée que le temps ne se soit pas arrêté au lendemain de mon 20ème anniversaire ET qu'il ne se gêne même pas pour me rappeler que je continuais de vieillir inexorablement depuis cette date; j'ai estimé que je ne pouvais tolérer une demi soirée d'anniversaire réussie. Évidemment, dans son étonnante phase de généreuse maturité à la sagesse quasi suspecte- tant elle déborde d'altruisme à mon intention- amorcée il y a quelques semaines; Ti coeur partageait cet avis: C'est donc quinze jours plus tard que nous avons bissé mon anniversaire.



Tout d'abord, je tiens à dire que j'adore le concept du bissage d'anniversaire. Il y a quelque chose d'agréable à revivre une soirée en cet honneur parce que:



1. On s'est fait à l'idée de vivre ce moment et c'est donc avec plus de maturité, moins le trac et moins le blues qu'on l'aborde.


2.On ne vieillit pas plus (et croyez moi ça aide!!).



Ensuite, avec la même envie de "manger africain", j'ai fait des recherches sur le net et mon choix s'est arrêté sur un lounge recommandé par le site restoparis.com: Le Chari, aux métros République, Temple ou Arts et Métiers, situé 18 rue du Vertbois, dans le 3ème arrondissement de la capitale. De l'extérieur, ça ne paie vraiment pas de mine. On dirait un bar et le logo du restaurant n'est quasi pas visible (Il est carrément simplissime) si on ne porte pas une attention particulière aux portes de la devanture. Une fois à l'intérieur, c'est douillet (comprenez pas très grand) mais décoré avec goût. J'aime bien la peinture verte aux murs qui fait raffinée (et oui même si c'est du vert!!!) parce que la lumière est tamisée par des appliques simples, ethniques et modernes. Des tableaux, des statuettes et des masques finissent de planter le décor. Avec l'odeur délicieuse qui flotte dans l'air, pas de doute c'est l'Afrique.






Ti coeur et moi y sommes allés un jeudi, ce qui est un choix technique. Eh oui, parce que le jeudi c'est panzani (AH! AH?... Enfin , bref.) Donc, ce jour là, c'est concert de cora (cithare typique africaine), un massage assis de 15 minutes pour deux couverts et un punch par personne offert (pour nous ce sera sans alcool) sur présentation de la version imprimable de la fiche du site web précité. Dés notre arrivée, je craque pour les banquettes sofas couvertes de coussins et me précipite pour m'y asseoir. (Ben quoi, c'est mon anniv ou ça l'est pas?). Et je ne suis pas déçue. Parfois, dans certains restos, les banquettes sont trop basses ou trop hautes donc on est mal à l'aise pour manger... Là, elles sont au poil. Bien entendu, Ti coeur ne l'entend pas de cette oreille et me fait un mini sermon sur le fait que je devrai songer à choisir ma place de manière à ce qu'on ne puisse pas me mater. Je l'écoute abasourdie et encaisse son"La prochaine fois, tu feras attention!"... No Comment! Je passe quand même les 5 minutes réglementaires du choix des plats à me répéter tel un mantra "C'est mon anniv, on ne se dispute pas" et jette mon dévolu sur les croustillants de patates douces aux crevettes en entrée et sur le Tilapia braisé avec ignames et supplément d'Aloko en guise de plats. Ti coeur -qui ambitionne de perdre un os- s'est mis au régime d'avant l'été (Je te jure!!) et me fait des remontrances parce que je ne pourrai pas finir selon son jugement. Il s'est contenté de commander l'assiette du Chari aux trois viandes et sa salade avec du riz. Je lui réponds froidement que je suis affamée parce que je n'ai rien mangé de la journée (c'est mon rituel spécial resto) et qu'il est plus qu'improbable que je ne termine pas de l'aloko ou de l'igname correctement cuisinés (Non mais!!! on est d'origine antillaise ou on ne l'est pas!) En plus, j'ai trop bien fait parce que Ti coeur- au -régime ne manque pas de se jeter sur la moitié de mes croustillants et les trois quart de ma salade à peine sont- ils servis par le staff super gentil et efficace. Et là, Ô joie, extase infinie... c'est délicieux!!! Une symphonie, un poème, un chef d'oeuvre, une merveille... Tout est comme dans un conte de fée: L'igname cuit artistiquement à la vapeur, l'aloko caramélisé dans les règles de l'art,les petits cubes de patates douces frits à point, le tilapia braisé Ô et le riz parfumé subtilement qui fond dans la bouche (parce que bien sûr, à force de manger dans mes plats, Ti coeur n'a pas su finir son riz!!!)

Ça c'est un repas d'anniversaire. Moi je vous le dit. Et moi, tout comme Obélix, je ne vis que pour manger des mets qui me redonnent du baume au coeur et qui me font oublier que pour ce repas d'anniversaire là, Ti coeur a été tout simplement odieux. Je lui laisse le massage détente à mon amoureux, parce que sans lui et son choix plus que douteux pour mon précédent repas d'anniv, on n'aurait jamais atterri en amoureux au Chari. Alors, bébé, je te remercie.

That's all, folks!!

Il n'y a rien à ajouter si ce n'est : "QUAND L'APPÉTIT VA TOUT VA!!!"





mercredi 13 juin 2007

Friends






Ah!!!







Qui n'a jamais rêvé de partager les même liens d'amitiés déjantés et sincères que les voisins newyorkais de cette série mondialement connue?



Pour les personnes qui n'ont pas suivi les aventures de Ross, Monica, Phoebe et les autres -ou encore pour tous ceux qui ne sont même pas fans de ladite série- nul doute possible, être entouré d'amis drôles, toujours dispos et sincères; c'est l'objectif de toute personne saine de corps et d'esprit.







Seulement voilà... Il n'existe rien de plus complexe que les relations sociales. Mises à part les relations hommes-femmes. Et de manière tout à fait contradictoire, la plupart des gens rêvent d'amis nombreux et sincères tout en envoyant, paradoxalement, les signaux sociaux complètement opposés. Alors où se situe le juste équilibre? Loin de moi l'idée de mettre un terme au débat (j'en serai bien incapable en réalité) je souhaitais aborder la question afin d'éclairer les raisons qui m'ont poussées à mettre mon blog à la disposition de l'industrie internet. Aussi, je ne puis vous soumettre que le somme réduite de mes propres constatations.






Nous vivons dans une société de plus en plus égocentrique où l'on (moi inclus) multiplie les attitudes visant à faire régner autour de soi un cercle réduit ultra intimiste type:



moi + mon(a) chéri(e),



+ ma famille (à savoir pas la totalité de ladite famille car la plupart du temps, soit elle est trop nombreuse, soit on s'offre le luxe de snober une partie d'entre elle),



+ mes enfants (si on en a car les chances se réduisent considérablement en l'absence de partenaire et demeurent faibles parfois même si on en a),



+ mes collègues (si tant est qu'on les supporte),





+ mes amis (si tant est qu'on en a des vrais).







Une fois les mentions inutiles barrées, à moins d'être une super star frappée de notoriété soudaine, il ne reste plus grand monde autour de soi. Et pour cause! La tendance veut que la plupart des gens (moi y compris) préfère vivre une vie sociale mondaine suivie via internet, via téléphone ou encore via des séries mettant en scène les amis ou voisins rêvés, disponibles et accessibles à tous d'un simple coup de souris ou de télécommande.








Pire! La tendance semble être à la pantouflardise carabinée. Finies les sorties ciné entre amis, envolées les soirées apéro avec ou sans alcool chez les uns et les autres, terminés les repas de famille gargantuesques que quand tu rentres à table il est 11h30 et que quand tu en sors il est 19h30... Chacun veut rester chez soi à se polariser sur son micro cercle de proches (à savoir mari, femme, concubin(e), enfants, soeurs, frères ou animal de compagnie; au choix). Il y a comme un climat de flemmardise généralisée et sans vouloir faire de la politique, je dirai que les médias n'y sont pas étrangers. A entendre les nouvelles, on ne se demande plus pourquoi tout le monde pense qu'on est mieux chez soi.




Vous vous dîtes sûrement que je ne vous apprends rien et vous vous demandez certainement à quoi rime cette litanie? Le fait est, mesdames et messieurs, que j'ai 27 ans et moins d'un mois et que je commence tout juste à réaliser des choses voyez-vous. Et la somme de ces choses me poussent à initier la réflexions de mon blog dans le sens de mes récentes découvertes. J'ose ajouter pour ceux à qui cette réponse ne conviendraient pas que -après tout- c'est mon blog et que c'est comme ça...
Et voilà ce que j'ai constaté: Le pire du pire - et figurez- vous que dans mon cas il y a un pire du pire- c'est que j'ai constaté que je me ferme à toutes éventuelles amicalités en dehors de mon cercle intimiste établi. Attention! Il est normal que je ne devienne pas la super copine de toutes les bonnes âmes qui croisent mon chemin. Mais j'ai (et là je cesse de parler de manière globale car ce problème me tenant avant tout à coeur; et ne voulant froisser personne; je parlerai en mon nom personnel et ceux qui se reconnaîtront , adhéreront à l'idée de leur propre gré) tendance à refuser de sourire aux vieilles dames, à fuir toutes demandes de renseignements dans la rue, à refuser toutes invitations aux évènements ou je risquerai de croiser plus de deux inconnus, ou encore où je serai amenée à regagner mon domicile passé le journal de 20h, ou encore où je risquerai d'être susceptible de devoir parler, rigoler, danser... Bref, j'exagère un peu mais je dois admettre une chose sans mentir: inconsciemment ou non, j'ai tendance à me méfier des autres et à les jauger. Et je n'aime pas du tout ça. Parce que je veux être quelqu'un de convivial. D'où la création de mon blog... Vous ne comprenez pas le rapport? J'avoue qu'il me pèse à cette heure de tout vous expliquer! Alors , voyons cela plus tard et finissons d'abord la rédaction de ce maudit premier message qui me donne bien de la peine; voulez-vous? Arrêtons de nous disperser. Bon, où en étais-je... Ah, oui!


Il est vrai qu'avec l'âge, j'ai fait certaines découvertes qui n'ont pas manquées de me traumatiser:


-les adultes n'ont pas toujours raison, ils ne savent pas tout et peuvent se tromper!


-c'est loin d'être mieux quand on est grands!


-personne ne possède la clé ou le secret de la vie. Chacun y va de son avis ou de sa petite théorie et tout le monde avance dans son monde avec, pour les plus dangereux, la fâcheuse tendance à vouloir rallier le maximum de gens à leur cause (mais on a dit pas de politique).


-on ne peut pas tout dire ou tout partager avec les autres(et je crois que c'est certainement ce qui est le plus dur à vivre à mon niveau).


-Je doute sérieusement de l'existence possible ou probable de mes âmes soeurs (Désolée Anne SHIRLEY).









Et voilà toute l'histoire... Ça n'est pas exhaustif, certes, mais ce n'est que mon premier message (ENFIN!) et je pense que tout s'éclaircira par la suite (ou pas). L'essentiel étant que je mette en place un blog, un espace entièrement dédié à ma petite existence et à mes réflexions qui soit pour autant ouvert à tous commentaires extérieurs.